Nous étions tellement sûrs que ce n’était rien de sérieux que ma femme m’a attendu dans la voiture. J’étais donc seul lorsqu’on m’a annoncé la nouvelle.
J’ai eu du mal à retrouver mon chemin jusqu’à la sortie, où se trouvait ma femme. J’ai éclaté en sanglots; je n’arrivais pas à finir cette phrase toute simple : « J’ai un cancer ». Après quelques tentatives, j’ai enfin réussi à la marmonner.
J’étais bouleversé. Je suis un homme de 53 ans très en forme et en bonne santé, qui a participé à des ultramarathons, à des triathlons, à deux concours de musculation, et capable de faire 200 tractions à la barre fixe en une heure. Comment une telle chose pouvait-elle arriver à quelqu’un comme moi, qui était aussi en forme et sans problème de santé?
Je ne me souviens plus du retour à la maison.
Le lendemain, Sue devait se faire opérer du genou. Or, nous comptons l’un sur l’autre pour nous soutenir mutuellement.
Heureusement que Lymphome Canada est là pour aider les patients qui vivent comme moi l’expérience du cancer, dès l’annonce du diagnostic, durant leurs traitements et jusqu’à leur rémission. L’organisme fournit des ressources et des renseignements spécifiques au Canada ainsi que des moyens de faire face à l’anxiété liée au lymphome et à la COVID-19. J’ai pu trouver réconfort et espoir en lisant des récits de survivants sur le site Web de l’organisme. Ces témoignages m’ont aidé à passer à travers les jours difficiles de ma thérapie. Le simple fait de savoir que d’autres avaient vécu la même expérience que moi signifiait que je pouvais aussi surmonter ces moments difficiles.
Aujourd’hui, je vous demande de soutenir Lymphome Canada en faisant un don au profit de la recherche sur le lymphome et des ressources si importantes pour les Canadiens qui viennent de recevoir un diagnostic.
De mon diagnostic au début de mes traitements, ce fut une course contre la montre pour effectuer le plus rapidement possible tous les tests requis. Si ce n’avait été la période des Fêtes, j’aurais probablement commencé mes traitements plus tôt.
Le 2 janvier 2020, j’ai reçu un diagnostic complet de lymphome de Hodgkin multicellulaire de stade 4 avec symptômes B.
Le 9 janvier 2020, on m’a administré ma première perfusion intraveineuse (protocole ABVD) — un type de chimiothérapie que j’allais recevoir durant les six prochains mois.
En février, ayant suivi l’actualité internationale sur l’augmentation du nombre de cas de COVID-19, j’ai commencé à porter un masque et une blouse de protection lors de mes traitements, ce qui m’a valu le regard étonné de nombreuses personnes. Mais peu après, tout le personnel portait ces mêmes masques et vêtements de protection.
Comme si le cancer et la chimio ne suffisaient pas, je devais me déplacer pour recevoir mes traitements durant une pandémie. Ma femme restait à la maison, car les visites lui étaient interdites.
Un voisin nous a aidés à faire nos courses, et nous faisions livrer tout le reste. Durant mon traitement, nous n’avons invité personne, pas même mon fils et sa fiancée. Ce fut un moment très difficile.
J’étais immunodéprimé et je craignais de n’avoir aucune chance contre la COVID-19, une crainte qu’éprouvent particulièrement les patients qui, comme moi, ont eu un cancer au cours de la dernière année.
Toujours à l’avant-garde, Lymphome Canada a voulu promouvoir l’accès prioritaire aux vaccins des patients immunodéprimés et de leurs soignants durant la pandémie de la COVID-19. S’il vous plaît, songez à faire un don pour que l’on accorde à l’ensemble des Canadiens l’égalité d’accès aux informations essentielles en cette période incertaine et pour que tous puissent bénéficier des recherches novatrices.