Debbi Simon ne peut s’empêcher de pleurer en parlant de l’effusion d’amour qu’elle a reçu de ses amis, de sa famille et d’étrangers durant ses traitements contre le lymphome.
Les larmes aux yeux, Debbi se souvient d’actes de générosité qui la surprennent encore à ce jour. La voisine d’un parent, qui ne la connaissait pas, a conçu pour elle des pots de fleurs pendant l’été de la chimiothérapie, en 2012. Une autre amie lui préparait une fournée de muffins chaque semaine.
Ses proches lui ont envoyé des lettres, des messages, et quantité de nourriture pour lui exprimer leur amour et leur soutien. « Chaque geste était tel un traitement de chimiothérapie, mais sans la douleur », dit-elle.
La nièce de Debbi, Danielle Lebowitz, est l’une des proches qui ont tout fait en leur pouvoir pour soutenir « Tatie Debbi ». Danielle a décidé de faire don à Lymphome Canada des 613 $ qu’elle avait reçus en cadeau à l’occasion de sa bat-mitsva en mars 2012, en l’honneur de sa grand-tante.
« Notre famille a toujours été très unie et ceci démontre tout l’amour que nous avons les uns pour les autres. C’est si extraordinaire; une raison de plus de me faire sentir choyée et aimée. »
En mai 2012, Debbi a reçu un diagnostic de lymphome virulent à cellule B. Au préalable, Debbi avait ressenti des symptômes de grippe intestinale. Après de nombreuses visites chez le médecin, un examen du sang a finalement mis en évidence des niveaux très bas d’hémoglobines. Une série de tests a ensuite révélé « qu’il s’agissait d’un lymphome », dit Debbi.
Les médecins lui ont prescrit six séances de chimiothérapie, et ne lui donnaient malgré tout que 20 % de chances de survie. Cette période n’a pas été facile pour Debbi, mais l’aide qu’elle a reçue de son équipe de soutien a atténué, dit-elle, une partie de la douleur.
À la moitié du traitement, une batterie de tests a révélé que le lymphome de Debbi avait été combattu à 50 %, et qu’elle répondait très bien au traitement.
« C’est la première fois que j’ai vu mon médecin sourire. Auparavant, il me faisait peur avec son air sombre et sérieux. Je lui ai dit : “Je ne savais pas que vous saviez sourire”. Il a répondu : “Il n’y avait jusque-là rien pour me faire sourire” ». Dorénavant, et ce à partir du 21 septembre 2013, Debbi n’a plus le cancer.
« L’expérience en a été une d’apprentissage. Des choses extraordinaires se sont produites aux moments les plus sombres, des choses telles qu’on ne vivrait ou qu’on ne connaîtrait probablement jamais à moins de passer par ces épreuves horribles », a dit Debbi.
Debbi a compris l’étendue de la bonté des gens, et a saisi l’importance du soutien. Les actes amour, qu’ils proviennent d’étrangers ou des proches, font partie des « traitements » nécessaires pour endurer un tel calvaire. Les gens peuvent vraiment vous étonner, de même que les effets provoqués par leurs gestes bienveillants. « Quelle terrible façon de l’apprendre, mais quelle belle leçon de vie! »