Lymphome non hodgkinien indolent
La majeure partie des patients atteints de LNH indolent connaissent une récidive de leur maladie, en dépit du traitement qu’ils ont reçu. La durée entre le traitement et la récidive peut varier, mais elle est habituellement comprise entre 18 mois et quatre ans.
De nombreuses options sont possibles pour le traitement du LNH en récidive, et la décision dépend de nombreux facteurs tels que l’âge, l’état de santé, le temps écoulé entre la fin du traitement et la récidive, et le stade et le degré de différenciation du LNH.
Les traitements possibles comprennent :
- la vigilance, qui peut représenter la meilleure option pour les patients dont les symptômes ne les gênent pas;
- la chimiothérapie, qui est le traitement le plus courant pour les maladies récidivantes.
- Les anticorps monoclonaux tels que le rituximab (RituxanMD) sont souvent utilisés pour certains types de LNH récidivants, et ils sont généralement associés à une chimiothérapie pour augmenter l’efficacité de cette dernière, sans augmenter significativement les effets secondaires.
Lors d’une récidive, le LNH indolent peut avoir changé ou s’être transformé en une forme agressive de la maladie. Il peut devenir difficile de traiter des patients dont le LNH s’est transformé. On peut les traiter avec une chimiothérapie à forte dose avec ou sans greffe de cellules souches du sang périphérique. Ce type de greffe peut également être combiné à une thérapie par anticorps monoclonaux dans le but de détruire toutes les cellules lymphomateuses résiduelles de la moelle osseuse.
Si un traitement à forte dose n’est pas possible, la prise en charge médicale visera probablement à réduire les symptômes; c’est ce que l’on appelle souvent le traitement palliatif.