Une recherhe effectuée par le Dr. Andreas Lohri et ses collègues a démontré que le traitement par radioimmunothérapie sur des patients atteints de lymphome folliculaire récidivant, de lymphome du manteau et d’autres genres de lymphomes indolents, ce traitement s’avère à la fois sécuritaire et bénéfique.
Une recherhe effectuée par le Dr. Andreas Lohri et ses collègues a démontré que le traitement par radioimmunothérapie sur des patients atteints de lymphome folliculaire récidivant, de lymphome du manteau et d’autres genres de lymphomes indolents, ce traitement s’avère à la fois sécuritaire et bénéfique. L’objectif premier était de déterminer la dose maximale de l’ agent 177Lu-DOTA-rituximab que les patients pouvaient tolérer ainsi que leur réponse clinique à cet agent utilisé en radioimmunothérapie.
On a enrôlé 31 patients chez qui on avait confirmé histologiquement la présence de lymphome à lymphocytes B CD20+ récidivant ou réfractaire pour cette étude prospective, dans les phases I/II de la gradation des doses . La première dose de 177Lu-DOTA-rituximab administrée représentait 740 MBq/m2 de la surface du corps (Body Surface Area ou BSA); les doses ont été augmentées par degrés de 185 MBq/m2 de la BSA et administrées juqu’è un maximum de sept doses.
La dose maximale tolérée de 177Lu-DOTA-rituximab s’est avérée être de 1665 MBq/m2 de la BSA. On a observé des réponses au traitement très encourageantes quelle que soit la dose . Le taux de réponse global a été de 82% chez les patients attents de lymphome folliculaire et de 21% chez ceux atteints de lymphome du manteau. Après la radioimmunothérapie, la durée moyenne de survie a été estimée à 4 ans. La toxicité était essentiellement hématologique: la leucopénie et la thrombocytopénie indiquaient les limites des doses à administrer et une anémie importante a été observée uniquement au niveau 7. La toxicité non-hématologique était négligeable, avec pour symptômes principaux une certaine fatigue et des nausées au cours des jours post-traitement.
Cette recherche conclut donc que la radioimmunothérapie semble être à la fois faisable et efficace pour les patients atteints de lymphomes indolents à cellules B; elle ouvre toute une variété de nouvelles perspectives à explorer à l’avenir. En ce moment, les recherches se poursuivent afin d’améliorer l’application de la radioimmunothérapie pour les cas de lymphome du manteau, dans le contexte de chimiothérapie à dose élevée et de greffe de cellules souches ou comme thérapie de consolidation après traitement d’induction par immunochimiothérapie.