Il y a quelques jours, une de mes amies au travail m’a réprimandée pour ne pas avoir mis mon blogue à jour à un moment plus opportun.
par Robin Harry
Il y a quelques jours, une de mes amies au travail m’a réprimandée pour ne pas avoir mis mon blogue à jour à un moment plus opportun. Je lui ai répondu que je n’avais pas vraiment de matière pour une mise à jour. J’ai fini les traitements, je suis en rémission, et ma vie est quelque peu plus tranquille maintenant… Je n’ai pas grand-chose à partager. Puis elle a dit : « Eh bien peut-être les gens veulent-ils simplement savoir comment tu vas! »
Honnêtement, je n’y avais même jamais pensé. Le fait que les gens qui lisent ce blogue puissent s’intéresser à mon histoire et vouloir savoir comment je me porte à la suite de toutes ces épreuves ne m’était jamais passé par l’esprit. Je me disais que partager les hauts et les bas des traitements anticancéreux et de la rémission pourraient aider autrui à mieux saisir le processus, ou aider un autre cancéreux à se sentir moins isolé. La plupart des visites sur ce blogue proviennent de l’extérieur du Canada (je ne vois que le pays, pas les villes ni les adresses), si bien que la plupart des gens qui lisent ces lignes ne m’ont jamais rencontrée. Ce dont je ne m’étais pas rendue compte, c’est que des personnes qui ne m’ont connue que dans le cyberespace se soucient de mon état. Merci à tous ceux et celles qui lisent ces lignes, que vous soyez tombés sur mon blogue en tapant Pinky and the Brain, ou cherchant des informations sur le lymphome, et que vous me connaissiez ou pas. Je vous suis reconnaissante de votre bienveillance. Que Dieu vous bénisse tous J
Je me porte très bien, occupée à naviguer sur la mer de la rémission. Aujourd’hui, j’ai assisté à Toronto à un événement visant à sensibiliser les gens au cancer chez les jeunes adultes, organisé par la Société de leucémie et lymphome. C’était un événement de sensibilisation et d’éducation, durant lequel des professionnels ont présenté des séminaires sur divers sujets rattachés au cancer, tels que l’exercice (je dois confesser que je l’ai manqué parce que j’ai fait la grasse matinée), la nutrition et la gestion du stress. Nous avons aussi eu l’occasion de réseauter et d’en apprendre davantage sur divers programmes et organisations qui travaillent à sensibiliser la population au cancer chez les jeunes adultes, ou à aider ces derniers. J’ai eu la chance de représenter Wellspring, le centre de soutien pour le cancer où j’ai suivi mon programme d’exercice, et où je me suis fait quelques amis grâce à un groupe de soutien pour les jeunes adultes. J’ai eu beaucoup de plaisir, et j’ai eu l’occasion de rencontrer des gens très intéressants et de renouer avec d’autres que je connaissais déjà. Cet événement n’a fait que confirmer ma volonté et mon désir de m’impliquer pour faire une différence.
L’un des moments forts de l’évènement pour moi a été de rencontrer Scott Adams, et d’entendre parler de son projet, le Club Défi Cancer, qui est de loin l’une des ressources les plus sympas, les plus efficaces et les plus nécessaires pour les jeunes adultes atteints du cancer. Le Club Défi Cancer est un site web qui recueille de l‘information au sujet de toutes les ressources offertes aux jeunes adultes atteints du cancer, et les présente d’une façon qui est joliment facile à repérer. Les patients peuvent chercher parmi les ressources en ligne, les ressources communautaires telles que l’aide financière, et les ressources en santé, telles que les cliniques, les centres de réadaptation, en fonction du type de cancer qui les afflige, et de leur lieu de résidence. C’est bien fait en s’il vous plaît. Le Club Défi Cancer n’en est qu’à ses premiers balbutiements, si bien qu’on y présente surtout des ressources canadiennes, mais on espère agrandir. J’espère vraiment qu’ils le feront; c’est un portail hors pair pour aider les patients à s’y retrouver, et il contribue à réduire l’anxiété des patients qui ont nouvellement reçu un diagnostic et qui essaient de trouver l’information qui leur sera utile.
Bref, c’est tout pour le moment. Merci à tous une fois encore pour me permettre de partager mon histoire. N’hésitez pas à m’envoyer un message en tout temps J
Robin : lymphomalowdown@gmail.com