Part one of my radiation treatment is complete! Today was my 18th day of radiation – and so ended the regular front-and-back radiation sessions.
par Robin Harry
La première étape de mon traitement de radiothérapie est terminée! Le 18e jour de radiothérapie était aujourd’hui, ce qui signifie que les sessions ordinaires, qui visent l’avant et l’arrière du corps, prennent fin. La semaine prochaine je dois subir trois traitements « boost », c’est-à-dire que la radiation sera dirigée vers ma poitrine, directement sur papa tumeur. Entre temps, j’aurai droit à une petite pause pour Noël.
Jusqu’à présent, la radiothérapie est une sinécure comparée à la chimiothérapie. À l’exception des difficultés à avaler, de la gorge irritée qui brûle et de la toux, je n’ai pas ressenti d’effets secondaires plus graves que ceux que je viens juste de mentionner. La fatigue causée par la radiothérapie n’a absolument rien à voir avec celle qui était causée par la chimio. La peau sur ma poitrine est un peu plus sensible (je ne dois surtout pas la gratter ou la frotter trop vigoureusement) et j’ai une adorable ligne de démarcation de bronzage de radiation! En somme, c’est une expérience nettement plus agréable.
Chaque jour je me sens un peu plus comme une personne normale. Mes cheveux repoussent, mais lentement et de manière éparse. Ils n’ont pas la même allure qu’avant. En ce moment, ils sont plus fins, ils semblent plus raides et forment de petits épis à certains endroits (j’espère toujours voir apparaître des reflets naturels). Mes ongles eux aussi repoussent lentement et reprennent leur couleur normale. Durant la chimio, ils étaient complètement noirs. Maintenant on voit à nouveau les petites demi-lunes (ou lunules pour nous, mordus de biologie). Je pèse toujours 20 livres de plus qu’au début des traitements, quoique je me sente moins enflée et ballonnée que quand je prenais la prednisone. Je me sens bien, en vérité. Je ne me sens plus tellement comme une personne malade.
Ces jours-ci, la seule chose qui me fasse sentir malade c’est la pensée de la chimiothérapie, ou même une simple allusion (et ne me parlez surtout pas du bruit que fait une pompe à perfusion!) Je me rends compte à quel point c’était une expérience horrible, ou du moins, peut-être ça me semble pire en rétrospective. Honnêtement, je ne suis pas certaine. Je pense qu’au moment de passer par là, je me concentrais à mettre un pied devant l’autre, à prendre les choses un jour à la fois. Pour moi, ce n’était qu’une chose qui devait être faite. Maintenant que c’est fini, je suis surprise de constater à quel point je me sens bien comparativement à ce que c’était.
Enfin, c’est du passé et je dois faire un effort conscient pour ne pas m’y accrocher. Pour l’instant, je dois penser au souper de Noël!